Au cœur des besoins d’un dirigeant d’entreprise

Découvrez les sujets les plus travaillés par les dirigeants d’entreprise qui font appel à un coach professionnel

Plonger au cœur des besoins d’un dirigeant d’entreprise, c’est explorer des sujets méconnus, limite tabous. Faire remonter ces sujets, les comprendre et les traiter en tant que besoins essentiels, cela fait partie de mon métier.

La plupart des dirigeants de PME et TPE vivent avec des problèmes qui les touchent au plus profond de leur être, et très difficiles à résoudre.

Je vous propose une plongée au cœur des sujets les plus fréquemment travaillés en coaching de dirigeant, révélateurs de leurs besoins.

Au coeur des besoins vitaux d’un dirigeant d’entreprise

Les premiers moments d’une relation entre un dirigeant d’entreprise et un coach servent le plus souvent à jauger à qui chacun à affaire.

Il ne s’agit pas seulement de la confiance mutuelle, mais aussi de l’acceptation par la personne que c’est le moment de poser les masques, y compris face à soi-même.
Arrive alors le premier moment de vérité : celui où nous découvrons l’un et l’autre le terrain réel du travail commun qui nous attend, parfois très éloigné de ce qui avait été défini au départ. C’est souvent une révélation.

Le point commun à tous les coachings de dirigeant : la révélation d’un mal être !

Cette révélation peut s’opérer de différentes manières :
-soit après avoir traité plusieurs sujets périphériques, qui conduisent peu à peu à ce constat
-soit après avoir confronté le dirigeant à lui-même ou elle-même
-soit parce que la personne a pris conscience par elle-même de son mal être

C’est un fait : la vie d’un entrepreneur individuel comme d’un dirigeant de PME ressemble très souvent à celle d’un jongleur équilibriste sans filet.

Toujours en mouvement, à la recherche de temps, clients, fournisseurs, employés, salariés, partenaires, financements, solutions pour faire face à une situation imprévue…

Ce mouvement perpétuel est à la fois une nécessité et une fuite en avant.

Cette fuite en avant, c’est une manière très humaine de traiter des besoins fondamentaux de la personne qui se cache derrière le dirigeant. Par exemple :

  • Besoin de reconnaissance : en déficit, ce besoin est souvent enfoui sous une bonne couche de déni, parfois renforcé par un processus de puits sans fond.

  • Besoin identitaire : positif quand il procure l’énergie de poursuivre un objectif, son versant négatif peut mener le dirigeant vers des combats obsessionnels l’éloignant de son terrain d’excellence.

  • Besoin d’équilibre : nombreux sont les déséquilibres au détriment de la vie de famille, avec à la clé divorces, enfants en échec, ados sans repères, et aussi dirigeants en dépression.

  • Besoin de liberté d’action : l’un des moteurs de l’entreprenariat et de la direction d’entreprise, qui se heurte parfois à l’enfermement dans un scénario de vie nuisible.

  • Besoin d’impact : se porte sur des terrains très variés selon les individus, c’est ce qui pousse un dirigeant à s’engager dans un écosystème vertueux, pour l’environnement ou pour aider les jeunes défavorisés.

    Rares sont eux qui ont fait le check-up de ces besoins, et de ce qui les entrave, d’où le développement d’un mal-être, souvent multi dimensionnel.

    Et, surtout, face à ces besoins, le dirigeant est seul : les personnes de son entourage professionnel susceptibles de lui dire ce qui va et ce qui ne va pas chez lui se font rares !

    Beaucoup de sujets, parmi ceux évoqués ci-dessus, résultent de scénarios et de croyances particulièrement ancrées (le « sois fort » est l’un des plus courants, mais loin d’être le seul).
    Nous travaillons donc sur ces scénarios, pour reconfigurer ceux qui ont besoin de l’être, remplacer les croyances par des informations vérifiées, et s’entrainer à avancer avec ce nouveau matériel de connaissances.

    Récemment, une cliente m’a dit « C’est magique votre coaching ! »
    Elle venait de constater les bienfaits des changements opérés entre deux séances.

    Content mais un peu gêné par cette remarque, je lui ai répondu : « le coaching ce n’est pas de la magie, mais ce que vous me décrivez, c’est signe que l’âme agit ».

    Oui, le dirigeant d’entreprise a une âme, et beaucoup la perdent ou la diluent en route, au profit d’une carapace forgée pour résister à tout, y compris à l’essentiel, comme le stress et les émotions, comme nous allons le voir.

    Le nécessaire travail des émotions

    J’ai eu l’occasion de rencontrer des dirigeants aux personnalités, parcours, projets et tailles d’entreprises très variés. Tous ont en commun la volonté de mener à bien leurs projets, la persévérance, des qualités de persuasion ou d’organisation hors norme.

    En revanche, s’il est un domaine qui ressemble pour eux à une zone désertique, c’est celui des émotions !

    Sur le principe, il est aujourd’hui plus facile qu’hier d’admettre que les émotions ont leur place dans l’entreprise.
    Dans la pratique, c’est un sujet inconfortable, voire embarrassant.
    Le mode d’emploi des émotions n’est pas plus distribué aux dirigeants qu’au reste de la société.

    C’est d’ailleurs une loterie : certains sont dotés d’une intelligence émotionnelle quasi naturelle. D’autres n’ont pas cette chance.

    Pourtant, c’est par les émotions que tout se joue : les émotions sont des marqueurs de ce qui importe pour nous.
    Il est donc crucial, pour un dirigeant d’entreprise, de fluidifier sa relation aux émotions, toutes les émotions.

    C’est grâce aux émotions que l’on évite qu’un mal-être s’installe, pour soi-même comme pour la relation que l’on a avec ses salariés, partenaires, clients.

    Un interlocuteur m’a avoué un jour être fan du livre « L’Intelligence émotionnelle », de Daniel Goleman, alors qu’il avait un comportement totalement hermétique à l’expression de ses émotions.
    Un bon point : Il a pris conscience que c’est un sujet important et que cela se travaille… pour les autres !
    J’attends désormais qu’il soit prêt pour le stade suivant : décider que lui aussi peut le travailler.

    La bonne nouvelle : percevoir ses émotions, comprendre leur message, les exprimer, les réguler, s’accorder avec celles des autres tout en étant soi-même, c’est possible si vous y travaillez.

    Les besoins d'un dirigent d'entreprise face aux émotions et au stress

    Face au stress, le besoin d’équilibre

    Je suis impressionné par la résistance au stress des dirigeants d’entreprise que j’ai pu côtoyer !

    C’est simple, le mot d’ordre que je perçois le plus en discutant avec eux, c’est : « même pas mal ! ».

    Covid-19, grèves, inflation énergétique, pénurie de main d’œuvre, trésorerie tendue … toutes ces situations de crise se succèdent, les font râler mais surtout réagir, s’adapter.
    C’est LE JOB d’un dirigeant d’entreprise : faire face, s’adapter.

    Le stress ? C’est comme les émotions, on n’en parle pas.
    Mieux encore : on le surmonte, on le dompte !

    L’une des clés pour éloigner le stress réside dans l’équilibre : même avec des pics et des tensions très fortes, si vous rééquilibrez avec d’autres activités ou moments plus cools vous faites retomber le stress.

    Mais comment fait-on pour dompter le stress ?

    On lui donne à manger, en permanence.

    Dompter le stress, c’est parfois équilibrer, mais souvent tromper son corps, se tromper de besoin.

    Voici quelques stratégies de dirigeants pour dompter le stress. Je les appelle les ULTRA solutions :

    • Ultra performance : pour changer de l’intensité du travail, c’est l’ultra salle de sport, ultra trail, ultra « je suis fort », ultra « j’y arriverai », etc.

    • Ultra présence : au travail certes, mais partout où il y a de la lumière : clubs d’entreprise, événements, invitations, soirées réseaux …, ultra « j’y suis », ultra « je fais », ultra « liké », etc.

    • Ultra compensation : phénomène redoutable de l’habituation au tabac, à l’alcool, aux bons repas, aux drogues, même légères. Ici j’inclus également les médicaments, somnifères et remontants, prescrits ou auto administrés, sans lien avec une maladie diagnostiquée.

    • Ultra privation : se priver de vacances ou sacrifier ses soirées, un grand classique. Bannir toute forme d’alcool ou se lancer dans un régime ultra restrictif sont des exemples plus modernes d’une réaction ultra privative. Le bénéfice santé n’est pas toujours au rendez-vous.

    Pardon si, dans ces exemples, certains se reconnaissent. Je m’y reconnais également, ou dû moins la version ultra stressée de moi-même dans une précédente vie de dirigeant.

    Une issue après ces Ultra solutions ?

    Oui, selon la variante adoptée, ce sera la blessure, la maladie, la dépendance, le burn-out.
    Et tant qu’aucune de ces issues se manifeste, nous sommes dans l’illusion que ça va.

    Voilà pourquoi il y a deux volets centraux dans mes accompagnements TOP LEADER :
    🔹l’appréciation des besoins
    🔹l’équilibrage des comportements à l’épreuve du stress

    Au coeur des besoins de management d’un dirigeant d’entreprise

    Après ces sujets particulièrement centrés sur la personne du dirigeant, place aux aspects plus techniques et organisationnels de la fonction.

    Pour comprendre ces besoins, introduisons d’abord le paradoxe de l’expérience :

    Un jeune manageur nouvellement promu prend vite conscience de ses lacunes en management et se met très volontiers dans le costume d’un apprenti manager.

    Un dirigeant d’entreprise a eu différentes occasions dans sa vie d’apprendre des techniques, concepts, astuces de management. Il les optimisés et a laissé de côté ce qui le gênait. Prendre conscience à nouveau de ses zones d’ombre est difficile.

    Bref, le plus expérimenté des deux est le plus encombré par son expérience, et aussi par certains conseils approximatifs qu’il a pu recevoir, car malheureusement les croyances et les fausses astuces sont légion dans les réseaux que peut fréquenter un chef d’entreprise.

    C’est ainsi que, à partir d’une lecture erronée de la situation, beaucoup de dirigeants se trouvent démunis face aux jeunes recrues qui manqueraient « d’engagement » ou aux salariés démisionnaires malgré une récente augmentation.

    Bien comprendre ce que sont les motivations, mettre en place des process pour activer les bons leviers de motivation, les mettre en pratique en logique avec les besoins de chacun dans l’entreprise par un leadership situationnel, voilà un travail fructueux qui peut occuper quelques séances de coaching !

    Au cumul de ces quatre volets se dévoilent les différentes identités d’un chef d’entreprise et la nécessité pour ce dernier de les articuler avec souplesse autour d’une colonne vertébrale solide.

    Cet article illustre les difficultés de la coexistence de deux domaines pour un dirigeant d’entreprise :
    le domaine de l’essentiel : les niveaux de développement de la personne
    le domaine de l’important : les développements organisationnel, managérial et professionnel

    Je conclue ici cette plongée au cœur des besoins d’un dirigeant d’entreprise par cette phrase de Vincent Lenhardt :

    « Le coaching professionnel remet l’essentiel au cœur de l’important, c’est là que réside sa grandeur ».

     

    Envie d’en savoir plus ? Besoin de passer à l’action ?

    Je vous propose deux applications concrètes pour vos besoins de dirigeant d’entreprise :

    TOP LEADER pour transformer le dirigeant que vous êtes en leader dont votre personne et votre entreprise ont besoin.

    TOP MOTIVATION pour identifier les leviers de motivation à activer en priorité pour mobiliser toutes les forces vives de votre entreprise.

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